[…] De la Provence à la Champagne, en passant par le Bordelais et le Languedoc, cinq passages de flambeau aux plus jeunes.

Lové dans le giron de l’Entre-deux-Mers à trente minutes de Bordeaux, château Renaissance et de famille depuis 1846, le Grand Verdus a toujours connu les vignes. Mais se contentait alors d’en livrer les raisins à la coop de Créon. Jusqu’au coming out de Philippe Le Grix de la Salle. « Pris d’une passion vigneronne, notre grand-père a décidé de faire lui-même du vin, notre père, Antoine, lui a illico emboîté le pas », racontent Thomas et Edouard. Extension du vignoble, contagion du désir, ni l’un ni l’autre n’ont eu besoin d’être poussés à la roue du tracteur pour rejoindre les rangs familiaux. Etudes d’agro, passage par la Nouvelle-Zélande pour Thomas, l’Afrique du Sud pour Edouard, ils sont aujourd’hui l’aiguillon du renom du Grand Verdus. Agroforesterie, certification bio, création d’un conservatoire de cépages anciens, cuvées Les Parcellaires, La Petite Folie, Les Petites Bulles… ils chahutent les codes du bordeaux. Mais, pas de doute, la passion de ce trio est du même tonneau ! […]

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Revue des deux mondes – Hors Série

Dans un récent numéro de la revue des deux mondes, Béatrice Delamotte met en lumière l’histoire captivante des frères Thomas et Édouard Le Grix de la Salle, aux côtés de leur père Antoine, propriétaires du château Le Grand Verdus. Leur approche audacieuse dans le domaine viticole bordelais, caractérisée par des cuvées innovantes en monocépages et parcellaires, bouscule les conventions établies, comme l’explique l’auteure : « Les deux jeunes hommes ont vinifié à l’étranger, se sont confrontés à d’autres cultures et bousculent les codes bordelais avec des cuvées décalées. »

Leur choix stratégique de se distinguer de la place de Bordeaux en privilégiant une distribution autonome : « Pas de distribution par le négoce pour le château Le Grand Verdus, mais le choix revendiqué de l’autonomie. » Cette décision a permis à Thomas Le Grix de la Salle de s’aventurer sur des marchés internationaux inexplorés, renforçant ainsi la reconnaissance mondiale de leur domaine viticole familial, comme le précise Béatrice Delamotte : « Nous sommes aussi présents dans des pays comme la Colombie, le Costa Rica ou le Cambodge. »

L’article met en évidence l’engagement des frères Le Grix de la Salle à éduquer les consommateurs sur l’identité véritable de Bordeaux : « Un vrai travail de pédagogie pour expliquer ce qu’est Bordeaux quand certains croient encore que c’est un cépage… » Cette approche, combinée à une production annuelle substantielle de 700 000 bouteilles, positionne le château Le Grand Verdus comme un acteur majeur dans le panorama viticole contemporain, où l’innovation et la tradition se conjuguent harmonieusement.

Nous relevons l’impact international du château Le Grand Verdus, illustré par des peintures murales à Kigali : « Comme au Rwanda, où des peintures de street art arborent les couleurs du domaine dans les rues de la capitale Kigali. » Cette reconnaissance artistique témoigne de leur succès à pénétrer des marchés de niche avec leur approche distinctive et de leur influence grandissante au-delà des frontières traditionnelles de Bordeaux.

Essai Vin Coeur est bien plus qu’un simple projet de plantation d’arbres. Il s’agit d’une initiative porteuse de sens, qui renforce les liens entre le rugby et la filière viticole bordelaise tout en apportant des bénéfices concrets et durables sur le plan social, environnemental et économique.

Moringa Conseil, une entreprise spécialisée en stratégie et programme RSE, a imaginé, créé et coordonne ce projet, soutenu par l’Union Bordeaux Bègles (UBB) et le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB). Depuis le 1er janvier 2023, Essai Vin Coeur comptabilise tous les points marqués par l’UBB à domicile lors des matchs de TOP14. Pour chaque point marqué, 10 arbres sont plantés. En avril, 200 arbres avaient déjà été plantés grâce au partenariat avec Château Le Grand Verdus.

Le projet Essai Vin Coeur est une initiative innovante et ambitieuse qui vise à promouvoir les trois piliers fondamentaux de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) : la Société, l’Environnement et l’Économie.

Société

• Insertion sociale : Le projet encourage la plantation d’arbres par des jeunes en situation de handicap ou éloignés du système scolaire ou de l’emploi. Cette initiative vise à leur offrir une expérience enrichissante et à favoriser leur inclusion sociale.
• Sensibilisation : Essai Vin Coeur sensibilise le grand public aux nombreux bénéfices de l’agroforesterie, une pratique agricole durable et respectueuse de l’environnement.

Environnement

• Agroforesterie : La plantation en agroforesterie permet de faire cohabiter arbres et culture de la vigne. Les arbres puisent l’eau en profondeur, aidant ainsi les végétaux en surface, structurent les sols viticoles, favorisent la biodiversité et augmentent la résistance de la vigne face aux aléas climatiques.
• Séquestration de carbone : En plantant des arbres, le projet contribue à la séquestration du carbone, aidant à lutter contre le changement climatique.

Économie

• Valorisation de l’image : Le projet renforce l’image des Vins de Bordeaux et de l’Union Bordeaux Bègles, deux entités influentes de la région bordelaise, en les associant à une initiative vertueuse et durable.
• Accompagnement des vignerons : Les vignerons bénéficient d’un accompagnement, de formations et de la plantation des arbres à moindre coût, ce qui améliore leur pratique agricole tout en étant économique.
• Pénurie de main-d’œuvre : En impliquant des jeunes en insertion, le projet apporte une solution partielle à la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur vitivinicole.

Retrouvez toutes les infos sur le site : ESSAI VIN COEUR

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